La Patagonie, c’est parti mon kiki!

Nous avons presque traversé la planète du nord au sud pour venir visiter ce coin du monde. Et nous y sommes enfin!

Il nous faut d’abord parler de notre expérience avec nos transporteurs aériens. D’abord, Air Canada qui nous a une fois de plus fait suer. Cette fois-ci, c’est à l’achat des billets lorsque  Dominique a déclaré être allergique aux arachides et ne pas vouloir être assise à côté d’un animal (chien ou chat) parce qu’elle a aussi des allergies à ces animaux. Air Canada a alors exigé qu’un formulaire long d’à peu près six pages soit rempli par son médecin pour confirmer les allergies et nous a relégués à la rangée 60. Nous ne savions pas que le slogan chez Air Canada était Vos animaux comptent beaucoup pour nous, ils sont les bienvenus à bord. Quant à vous, vous passerez en second! Bref, tout ça pour dire que chez Air Canada, les animaux sont plus importants que les humains…

De plus, avec le nouveau système entièrement électronique d’Air Canada — c.-à-d. on s’enregistre nous-mêmes ainsi que nos bagages, on met les étiquettes sur les bagages et on les place sur le tapis roulant — on était un peu craintif, mais on nous avait garanti que nos bagages se rendraient directement à notre destination finale, soit à Punta Arenas. C’était écrit sur le billet… Or, à Santiago, juste « pour faire sûr » comme disent les bleuets, car nous avions un p’tit doute, on se rend au carrousel et devinez quoi, nos bagages sont là, par terre #$%?#$?&.

Après quatre heures d’escale à Santiago, on embarque dans l’avion de Latam Airlines avec environ 30 minutes de retard. L’avion s’avance près de la piste de décollage et s’arrête. On attend…, on attend…, peut-être une demi-heure, pour finalement comprendre du message du pilote qu’il a un problème de moteur et que nous devons débarquer et retourner à l’aéroport… Juste le temps d’entrer à l’aéroport, de prendre la carte cadeau de Latam Airlines (hé oui!) en guise d’excuse, qu’on nous rappelle à l’embarcation. Fin de l’histoire, on a décollé avec le même avion, mais avec 3 heures de retard. Ça allonge le trajet un tout p’tit peu…

Mais, nous voici bien rendus à Punta Arenas, la ville chilienne la plus au sud du continent. Fondée en 1848, elle compte un peu plus de 130 000 habitants (ça change des villes de l’Asie) principalement d’origine européenne dont surtout de Croatie. Elle était LA ville portuaire entre l’Atlantique et le Pacifique (passage du Cap Horne) jusqu’en 1914 alors que le canal de Panama a détourné le trafic maritime.

Que dire de cette drôle de ville? Elle a son casino chic sur la rue principale, mais, en général, les maisons ont rarement plus d’un étage, elles sont en tôle et n’ont pas de solage. Ce n’est pas très beau, on dirait une vieille ville de western.

Le lendemain, on prend possession de notre auto louée pour la durée de notre séjour en Patagonie, une Renault Symbol.

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Au cours de nos pérégrinations des dernières années, nous avons surtout voyagé en Asie où il est impossible de conduire. Ici, on en profite et nous ne le regrettons pas du tout. C’est même un must. On peut arrêter partout, aller dans les moindres petits coins, prendre notre temps et, surtout avec maps.me, c’est un jeu d’enfant de trouver son chemin. Aucune dépendance à un chauffeur d’auto ou d’autobus. LA LIBERTÉ! On doit l’avouer, ça fait du bien et on l’apprécie beaucoup!

Ensuite, destination Puerto Natales à 250 km au nord, nous y séjournerons deux nuits en attente d’entrer dans le Parque Nacional Torres del Paine. Sur la route entre les deux villes, rien que de la pampa, vastes plaines semi-désertiques à perte de vue et des moutons… La route est agréable et belle à voir. Dominique en profite pour réchauffer son appareil photo.

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Boule de plumes
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Le nandou, qui ressemble beaucoup à l’autruche ou à l’émeu, a la particularité d’être l’un des animaux les plus rapides pouvant atteindre les 80 km / heure.

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Quant à Puerto Natales, son style architectural ressemble beaucoup à celui de Punta Arenas, mais la ville est plus petite (10 000 habitants) et plus belle.

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Outre une visite à la Cuave del Mylodon — où on a trouvé les restes d’un très ancien paresseux géant, qui mesurait plus de 3 mètres et pesait plus d’une tonne — et une petite randonnée aux alentours pour contempler la vue, il y a peu de choses à faire.

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La Cuave del Mylodon et sa superbe 😉 reproduction du paresseux géant.
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La silla del diablo (la chaise du diable)

En fait, Puerto Natales est surtout une ville de passage pour se rendre au Parque nacional Torres del Paine. Certains décident de s’y installer, car de là il est possible d’y faire des randos à la journée au Parc ou même de se rendre à El Calafate en Argentine pour voir le fameux glacier. Solution beaucoup moins onéreuse, mais il faut accepter de faire de très longues heures de route le matin et le soir pour le retour.

Nous avons fait quelques emplettes pour nos lunchs des prochains jours et sommes prêts pour randonner dans le parc. Demain de bonne heure nous partons en direction du parc où nous nous attaquerons au sentier Los Torres, le symbole de ce parc national.

D’autres photos sur notre page Facebook.

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