Le Parque Nacional Pan de Azúcar, comme un bon petit dessert

Parque nacional Pan de Azúcar, 17 mars 2018

Dernière visite dans la région de Copiapó, le Parque Nacional Pan de Azúcar qui est situé à environ 140 kilomètres au nord. Nous sommes supposés y voir, tenez-vous bien, des manchots de Humbolt, hahaha! En arrivant dans le parc, il y a certes un petit hameau, quelques maisons et restaurants pour les touristes, mais pas de traces de bateliers pour nous emmener sur l’île à quelques kilomètres au large. Décidément, nous ne sommes pas dus pour les voir ces fameux pingouins. Mais, vaut mieux en rire qu’en pleurer, il y a des choses pires que ça dans la vie.

On se rabat donc sur un des sentiers de randonnée, le Mirador, long de quelques kilomètres. Très joli, presque en monochrome et particulier avec tous ses cactus. Le parc en compte 27 espèces, dont 21 endémiques, à cette région comme le genre Copiapoa.

Le sentier nous mène sur le bord d’une falaise où nous attendait cette magnifique vue qui, malgré le ciel se couvrant, compensait l’absence de manchots. Mais c’est quand même mince…

Bien sûr, il est difficile de rivaliser avec la beauté du Parque nacional Nevado de Tres Cruces, mais le Pan de Azúcar a quand même son originalité et son charme avec sa végétation digne d’un western.

Mais quelques rares, minuscules et délicates fleurs réussissent à se frayer un chemin à travers cette végétation plutôt austère.

Côté faune, nous avons eu la chance cette fois-ci d’y observer des zorros chillas (ou renard gris d’Argentine ou renard de Patagonie) que l’on retrouve en Amérique du Sud (Argentine, Chili et Pérou).

Le chemin de retour jusqu’à Copiapó offre également quelques beaux points de vue toujours dans les mêmes teintes avec cependant un ciel plus dégagé.

C’est ce qui met fin à notre visite de cette région. Nous logerons pour la nuit à Caldera, petite ville balnéaire qui n’a de balnéaire que le nom. Il s’agit plutôt d’un port de pêche et, comme nous sommes en fin de semaine, c’est très, très tranquille en ville. Il est vrai que nous sommes tôt en soirée et que la ville se dynamise peut-être, dont l’ouverture des restaurants, après 20 h.  Alors on en profite pour planifier un peu la suite de notre voyage.

Demain, route pour Santiago, coucher un peu avant l’aéroport et avion pour la merveilleuse région de San Pedro.

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