En amour avec Bandipur

Bandipur, du 12 au 15 octobre 2018

Les deux plus grandes villes du pays, Katmandou et Pokhara, sont reliées par la principale route du pays, la Prithvi Highway. Entre les deux, il y a environ 200 km qui devraient, selon nos critères d’Occidentaux, se faire en à peine deux heures d’autobus ou d’auto. Mais c’est sans compter le trafic, l’état des routes et les habitudes des Népalais.

Pour notre part, nous sommes descendus de l’autobus à Dumre, la petite ville située sur la route principale et c’est delà que nous pourrons nous rendre à Bandipur, située 8 km plus au sud. Dumre est à 135 km de Katmandou. Comme le départ de l’autobus était à 7 h du matin, nous avions estimé que nous arriverions à Dumre vers 10 h 30 (3 h 30 pour faire 135 km de route, c’est une bonne marge, n’est-ce pas ?) et avions demandé à notre hôtel de Bandipur de venir nous chercher à l’arrêt du bus. L’hôtel nous avait répondu de demander au chauffeur de l’appeler 30 minutes avant notre arrivée. Finalement, nous avons compris la résistance de l’hôtelier puisque nous sommes plutôt arrivés, tenez-vous bien, vers… 14 h. Ceci explique cela : d’abord, juste après notre départ avec une heure de retard, le chauffeur (c’est bien la première fois qu’on voyait ça) s’arrête pour faire le plein d’essence en plein coeur de Katmandou et de son trafic #$%#@&$#, puis rebelote le trafic pour sortir de la ville, puis les travaux de construction partout, puis à 28 km, la pause-pipi, puis à 75 km la pause-lunch… Enfin, c’est le Népal… et il vaut mieux en rire :-(.

Le taxi à Dumre a été appelé et il nous dépose à l’entrée de la petite ville de Bandipur qui est située sur la crête de la montagne et dont l’artère principale est piétonnière. Magnifique! Les maisons, de style newar datant du XVIIIe s. ont presque toutes été rénovées et plusieurs ont été converties en auberges et en restaurants. Mais ça n’en fait pas un enclos touristique pour autant, la vie locale semble être très dynamique.

Notre chambre, plus ou moins bien isolée de ses voisines (c’est peu dire!), possède un petit balcon où on peut s’assoir et regarder la faune locale. Fait à noter, comme nous l’avions remarqué dans ce style architectural, les fenêtres n’ont ni vitrage ni moustiquaire. Des panneaux de bois sur des pentures ferment les ouvertures. Heureusement, il n’y avait pas de moustiques.

Nous avons marché autour de la ville, les panoramas sont époustouflants. On y aperçoit nos premières montagnes enneigées.

Comme toute ville bouddhiste qui se respecte, Bandipur compte quelques temples. Ils sont simples, mais jolis. Les gens répondent à nos bonjours et nous sourient avec plaisir, particulièrement les jeunes enfants qui veulent pratiquer leur anglais… et se faire prendre en photo.

Deux visites sont incontournables. D’abord, pour celles et ceux qui n’ont pas beaucoup de temps, la montée au belvédère du Sunset view point au coucher du soleil est incontournable. Il est situé à moins d’un kilomètre du centre de Bandipur et la vue est superbe.

La deuxième est une randonnée au village de Ramkot, petit village inaccessible par la route et situé à environ quatre heures de marche de Bandipur. La randonnée est de calibre intermédiaire, mais ça monte et ça descend tout le temps. Les vues sur les vallées, les cultures en terrasses de riz et de millets et les petits villages environnants sont superbes.

Au retour, nous nous sommes arrêtés pendant près d’une heure au point de départ du club de parapentistes locaux. Génial pour la photo et Jean-Pierre s’est presque laissé convaincre de faire un p’tit tour dans les airs. Ça sera partie remise.

Ces quelques jours au calme dans la très belle Bandipur nous ont fait le plus grand bien et, nous avons oublié de le dire, c’est notre premier coup de coeur au Népal!

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