Pokhara, Om Mani Padme Hum…

Pokhara, du 15 au 30 octobre 2018

Pokhara est la deuxième plus grande ville du Népal avec ses 300 000 habitants et, surtout, elle est la porte d’entrée du massif montagneux de l’Annapurna qui compte des pics de plus de 8 000 m. d’altitude à moins de 30 km de la ville. Le matin, du moins jusque vers midi, les pics enneigés nous rappellent que nous sommes dans l’Himalaya alors que l’après-midi, les nuages enveloppent les montagnes.

Mais d’abord, parlons d’une très belle rencontre. Il est assez rare que nous rencontrions des Québécois lors de nos voyages et, encore plus rare, que nous les connaissions. Cette fois-ci, et, nous vous avouons que nous le savions d’avance et que nous nous étions fixé un rendez-vous, nous avons rencontré une ancienne collègue de travail à Développement économique Canada (DEC), Carole Hart et son mari Marc. Pour les ex-collègues qui nous suivent, Carole vient de prendre officiellement sa retraite et ce voyage au Népal, dont un trek de onze jours au camp de base de l’Everest, était en quelque sorte son cadeau de transition. Nous avions envisagé de nous rencontrer pour un souper, mais finalement nous étions au même hôtel et avons passé pratiquement trois jours ensemble. Ce fut un réel plaisir! Et nous en profitons pour saluer nos ex-collègues de DEC.

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Rencontre fort sympathique avec Carole (ancienne collègue) et Marc, son mari. (Restaurant OR2K)

Quant à Pokhara, la Lakeside Road, qui longe, comme son nom l’indique un grand lac du nom de Phewa Tal, est LA destination des nombreux randonneurs avec ses innombrables hôtels, restaurants, boutiques et agences de voyages. Partout au Népal et particulièrement ici, on entend résonner le mantra de la compassion Om Mani Padme Hum et ON ADORE! Particulièrement Dominique. Laissez-vous bercer à votre tour, nous vous mettons au défi de ne pas devenir accro. Et attention, c’est un vrai ver d’oreilles ;-).

Une autre particularité à Pokhara (tout comme à Katmandou d’ailleurs) est le nombre incalculable de boutiques de sport de plein air. Il est possible de s’équiper en entier pour le trek, que ce soit avec l’achat de bottes de marche, de vêtements spécialisés, de sacs de couchage ou de bâtons de marche, name it, ils l’ont! Tous de marques internationales telles que NorthFace, Arc’teryx, Salomon, pour environ le tiers du prix que nous payons chez nous. Mais, haha! on ne vous garantit pas que ce sont de vrais évidemment!

Parlant de trek, nous hésitions sur la durée et la formule à privilégier pour explorer le massif de  l’Annapurna. Nous savions que nous irions, mais ne savions pas si nous devions avoir recours ou non à un guide et à un porteur et pour combien de jours. Une amie et ex-collègue de DEC, Suzie Roy (décidément, c’est le voyage pour renouer avec les ex ;-)), nous avait référé un guide avec lequel nous avons pris contact. Mais on ne vous en dit pas plus pour l’instant, c’est à suivre.

Mais d’abord, à Pokhara, il faut bien sûr se promener le long du lac. C’est très joli avec la vue sur les montagnes. Les rives regorgent de restaurants, tous plus touristiques les uns que les autres, mais qui ont l’avantage d’offrir une belle vue en mangeant une bouchée (plus ou moins bonne et bien sûr beaucoup plus chère que sur les autres rues) ou en sirotant un lassi.

OLYMPUS DIGITAL CAMERACe qui est aussi intéressant, c’est de voir que les Népalais en profitent tout autant que les touristes. Nous nous y sommes promenés à quelques reprises, mais entre autres lors de la dernière journée de la fête de Dassain. Ils y étaient nombreux et endimanchés à se rendre au temple Varahi Mandir (nous nous sommes abstenus) qui se trouve sur une île au milieu du lac, à se promener en famille sur les berges ou dans une embarcation sur le lac, à piqueniquer et à se baigner. Bref, il y avait de l’animation.

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Tout le monde est bien attentif aux tours de magie du magicien.

Par ailleurs, le monument principal de Pokhara est la Pagode de la paix dans le monde située de l’autre côté du lac en haut de la montagne.

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Pour s’y rendre, il faut louer une chaloupe avec un rameur qui nous traverse de l’autre côté au pied de la montagne. La montée, assez raide, prend environ 1 h 15. La visite est intéressante parce que le site est beau et assez zen malgré le grand nombre de visiteurs, mais surtout à cause de sa vue dégagée sur tous les côtés. Mieux vaut y aller le matin pour éviter la chaleur et pour profiter des montagnes qui ne sont pas encore dans les nuages (ce que nous n’avons pas fait ;-)). Petite anecdote, nous nous sommes fait accostés par des touristes indiens et devinez quoi? Hé oui! Ils nous ont demandé de faire des selfies avec nous. Hahaha! on s’ennuyait de cette habitude des Indiens à vouloir à tout prix se faire photographier avec des Occidentaux. C’était bien sympathique.

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Il était trop tard déjà pour pouvoir admirer les sommets himalayens.

OLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERAOLYMPUS DIGITAL CAMERAEnsuite, après une petite pause dans un des restaurants situés à la sortie, nous avons décidé de redescendre par la face sud plutôt que de retourner par le même chemin. C’est assez joli et cela permet d’arriver à la Davis’ falls (un peu quétaine), mais aussi à un camp de réfugiés tibétains, le Tashi Ling. Il y a un centre communautaire intéressant qui fournit de bonnes explications et une belle collection de photos sur les raisons d’être et l’évolution de ces camps.

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La visite du camp de réfugiés Tashi Ling nous aura permis de voir (à travers une vitrine) le seul vrai mandala du voyage. Vraiment impressionnant de voir tous les détails de cet oeuvre « éphémère » fait par des moines tibétains avec de la poudre colorée.
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Parmi la collection de photos figurent les rencontres du Dalaï-Lama avec des personnalités du monde entier. Nous ne savons trop pourquoi, mais nous avons une légère préférence pour la photo du haut ;-).
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Mais celui-là, c’est quand même le préféré de Dominique 😉

En effet, il y en a plusieurs dans la région de Pokhara qui ont tous été créés à compter de 1959, l’année du soulèvement tibétain contre les Chinois et de la fuite du Dalaï-Lama. Depuis ce temps, quelques centaines de milliers de Tibétains ont quitté le pays et se sont réfugiés au Népal et surtout dans le nord de l’Inde où se trouve le gouvernement tibétain en exil et le Dalaï Lama.

Nous avons aussi visité avec Carole et Marc le plus gros camp de la région, celui de Tashi Palkhel situé près de Sarangkot et nous y avons assisté aux psalmodies des moines qui sont accompagnées par les trompes et les tambours dans le monastère du village (le Jangchub Choeling Gompa). Ça valait vraiment le détour!

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Le monastère Jangchub Choeling Gompa

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La cérémonie de prières

On dit camp de réfugiés, mais ce n’est pas comme ce que l’on voit au Bangladesh ou en Afrique. Dans les premiers temps de leur arrivée, c’était le cas, mais maintenant ils ont des maisons en ciment avec des petites rues et des cours intérieures, c’est très mignon et agréable de s’y promener. Lors de notre visite, nous avons rencontré un Tibétain qui parlait assez bien anglais et qui nous expliquait qu’ils n’avaient toujours pas de statut officiel ni de passeport de même que pour les enfants nés au Népal. Dans les limbes!

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En somme, Pokhara est d’abord et avant tout une ville étape vers l’Annapurna et, en ce sens, elle dispose de tous les services nécessaires tels de bons hôtels et restaurants, de nombreuses boutiques de souvenirs et quelques activités et sites touristiques. Bien qu’elle soit très touristique, elle est très agréable et nous avons pris pas mal de temps pour planifier les prochaines étapes de notre voyage au Népal, détails dont nous vous ferons part prochainement. Il faut bien garder un peu de suspense!

Enfin, contrairement à nos habitudes, nous avons plusieurs recommandations côté hôtel et restaurants. D’abord, l’hôtel Pokhara boutique qui est relativement neuf, de grandeur humaine et propre avec un personnel accueillant et aidant. Et, comme nous avons passé beaucoup de temps à Pokhara, cela nous a permis de tester plusieurs restaurants, ainsi nous avons quatre suggestions de restaurants pour changer de la bouffe locale, qui soit dit en passant est excellente également. D’abord, notre numéro un, le OR2K Pokhara (petit frère du OR2K de Katmandou). Il s’agit d’un restaurant israélien et nous y sommes allés trois fois en plus de nos visites à celui de Katmandou. Hé oui! nous l’avons vraiment aimé. Et en prime, (petit clin d’oeil à Carole), les toilettes méritent un A+. Elles sont plus que propres pour le Népal ;-). Pour une bonne pizza, le Caffe Concerto est très très bien, nous l’avons expérimenté également quelques fois. Puis pour une cuisine vietnamienne intéressante, le Pho 99 et enfin pour déguster une bonne crêpe salée ou sucrée, le restaurant Metro.

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Cuisine vietnamienne au restaurant Pho 99

Alors voilà pour Pokhara qui nous a charmés avec son immense lac et ses montagnes alentour et où il fait bon flâner et, bien sûr, se laisser bercer par le Om Mani Padme Hum. Maintenant, ouvrez l’oeil si vous avez envie de savoir comment s’est passé notre trek, car ce sera l’objet de notre prochain billet.

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15 commentaires sur “Pokhara, Om Mani Padme Hum…

  1. Bon matin vous deux, vraiment très très beau cette ville avec son magnifique lac et les majestueuses montagnes qui l’entourent. C’est une excellent endroit pour relaxer et profiter de tout cet environnement . Tu as de magnifiques photos qui rendent bien cette beauté. La dernière avec la montagne derrière, on dirait une crème glacée molle ! Et que dire de Richard Gere, tu l’as dans la peau Do, c’est vrai qu’il est mignon, mais il a de petits yeux, trop petits à mon goût ! Par contre, j’adore ceux de la petite Tibétaine, elle est vraiment jolie… Ce n’est pas évident d’être un no name et même si le village est sympa, c’est triste .
    C’est un très beau billet, j’ai bien hâte de lire et voir le trek !!!
    En attendant, pour vous réchauffer OM MANI PADME HUM ….

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    1. Salut Johanne! Oui c’est un très bel endroit pour relaxer. Nous avons beaucoup aimé. En ce moment, c’est quasi la tempête à la P’tite, alors je me réchauffe justement avec mon nouveau mantra ;-). À bientôt et salutations à PY xxx

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  2. Le charme du Népal en moins vétuste et il me semble …plus propre.En tous cas c’est super beau ! Jean-Pierre n’a pas à s’inquiéter du  »préféré » de Dominique. C’est juste une affaire de cheveux blancs 🙂 Le ver d’oreile a traversé les continents pour me rejoindre OM MANI PADME HUM OM MANI PADME HUM OM MANI PADME HUM OM MANI PADME HUM OM MANI PADME HUM OM MANI PADME HUM

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    1. Oui effectivement, Pokhara avec ses montagnes et ses lacs est comme un bol d’oxygène après Katmandou. Elle a eu la chance aussi d’être quasi épargnée du séisme, ça aide un peu et tant mieux. Et pour le ver d’oreille, ben! qu’est-ce que je pourrais bien te dire? Je ne suis pas désolée :-)))))

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  3. Bonjour vous deux! Ce fut un plaisir partage de passer du temps ensemble a pokhara. J’aime beaucoup la photo (illegale!) pendant la ceremonie de priere 😊. Salutations aux anciens collegues de dec

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