Banff et ses paysages montagneux, toujours à la hauteur!

Banff, du 3 au 14 septembre 2021

Après avoir quitté le Parc national des Praires, nous reprenons la route direction ouest pour environ 1000 km. Vive le blé de l’Ouest à perte de vue! Dominique trouve ça vraiment photogénique. 


Nous nous arrêtons d’abord à Brooks (450 km) où nous faisons une petite pause épicerie puis dodo chez Walmart, mais la priorité des priorités: le lavage du tuk-tuk! Mais c’est quoi cette idée de laver tuk-tuk?

Ahhh les amis! Si vous aviez vu l’épaisseur de sauterelles écrasées sur l’avant du véhicule, vous «auriez capoté»! On aurait dit une espèce de pâte de couleurs passant du jaune aux ocres mélangés avec du vert! 🤮 C’est à croire qu’il y avait une épidémie de sauterelles aux Prairies! Jean-Pierre s’est procuré au Canadian Tire du coin un super détachant à mouches ainsi qu’une brosse pour le nettoyage… Et nous voilà dans un carwash avec eau à pression et nous y allons à fond avec le frottage. Nous dépensons près de 20 $ à coup de 1 $ et de 2 $ pour arriver à quelque chose de potable.  

En fin de compte, les sauterelles, ce n’était rien finalement. Depuis que nous avons quitté le Parc, un squouichhh, squouichhh régulier émanant de la roue arrière nous dérangeait! Donc, beaucoup d’eau sous pression nous a permis de nettoyer un peu les roues et par le fait même, de faire disparaître le squouichhh squouichhh. Ouf!

Mais, le lendemain, squouichhh squouichhh est de retour :-((((. On file donc avec notre bruit de fond vers Banff en ce vendredi 3 septembre.

On nous avait dit qu’il y avait beaucoup de monde à Banff! Et bien, juste pour vous donner une idée, Parcs Canada (PC) qui gère à lui seul, dans la ville de Banff, plus de 1200 sites de camping, affiche complet pour le week-end de notre arrivée (Fête du Travail). D’autres terrains dans la Bow Valley aussi administrés par PC sous la formule du premier arrivé premier servi peuvent nous recevoir. Et c’est sur celui le plus près de Banff que nous nous rabattons, à 40 km au nord, pour trois nuits. Un peu loin évidemment, mais beaucoup plus beau. On y est dans la nature totale faisant face au Castle Mountain

Juste pour l’anecdote, le premier jour, nous nous installons sur un emplacement près de la route d’accès. Le soleil est haut dans le ciel, nous profitons de sa chaleur et sommes ravis. Mais bien vite, il tombe derrière les arbres et la montagne et nous nous retrouvons à l’ombre rapidement. Il commence à faire froid, alors que les sites au fond du camping jouissent encore du plein soleil! Un peu jaloux, mais d’un autre côté c’est nous qui profiterons de ses rayons les premiers le matin. Que nenni! À cause des montagnes du bord opposé, il s’agit d’une vallée quand même, il n’arrive que vers les 9 h. Le lendemain, nous avons changé de place…

Nous réussirons, une fois le long week-end terminé, à nous rapprocher de la ville, soit à trois kilomètres du centre, avec le camping Tunnel MountainMais il nous faut tricoter d’un emplacement à l’autre selon les disponibilités.

Il faut d’abord vous dire que c’est notre deuxième séjours dans ce coin de pays. Nous y sommes passés à la fin du mois d’octobre 2019 au cours de notre roadtrip en Amérique du Nord nous menant de l’Alaska au Mexique en passant par la Californie, la Colombie-Britannique et l’Alberta. Selon les recommandations de l’agent de PC, nous avions visité les incontournables et les sites plus facilement accessibles de Banff, de Jasper, de Yoho, de Lac Louise et du Icefield. Enfin ceux qui étaient encore ouverts à cette époque de l’année. Parce que, en octobre, c’est l’hiver dans les Rocheuses! Pour le moment, c’est presque déjà l’hiver selon les jours ou surtout les nuits et nous ne sommes qu’au début septembre ;-). Nous avons en tête des images idylliques de paysages que nous étions peu nombreux à fréquenter en 2019 et nous ne voudrions pas les ternir avec l’achalandage de touristes. C’est pourquoi nous nous disons, un peu découragés, que ce ne sera qu’un bref passage en espérant vivement que la frontière avec les É.-U. ouvrira à la fin du mois, car c’est là notre véritable objectif! (Au moment d’écrire ces lignes, nous connaissons le dénouement de ce côté et comme on dit par ici, notre chien est mort!)

Pour le constat sur l’achalandage, notre perception est qu’il y a énormément de monde. Bien sûr, nous comparons avec octobre 2019, avant COVID et au début de l’hiver par-dessus le marché. Mais, selon certains médias, les opérateurs seraient déçus de l’affluence vu l’absence du tourisme international. On n’ose pas imaginer ce que c’est quand ils sont contents.

Parlant d’hiver, dès notre arrivée dans les Rocheuses, nous ressentions une petite déception silencieuse par rapport au paysage. Mais pourquoi? Nous avons vite réalisé que le manteau de neige manquait au charme de ces montagnes vertigineuses. C’est sûrement à force de se le répéter que le Bon Dieu nous a entendu et que pendant une certaine nuit, il a fait blanchir le haut des montagnes. Nos yeux l’ont remercié, mais les quelques nuits glaciales accompagnant ces images sublimes nous ont bien causé quelques petites frayeurs côté tuyauterie du tuk-tuk. Le chauffage nous lâchant du même coup!

À ce stade-ci, il faut parler un peu de Banff. La ville a été construite à partir de la gare ferroviaire implantée en 1885 lors de la création du Parc national, le premier au Canada, vous le saviez n’est-ce pas.  Elle s’est développée essentiellement comme station balnéaire très chic et elle est reconnue comme telle mondialement aujourd’hui avec le Fairmont Banff Springs, bâtit vers 1888 par le Canadien Pacifique (tout comme, à une certaine époque, le Château Frontenac à Québec, le Château Laurier à Ottawa, le Château Montébello, le Reine Élisabeth à Montréal, etc.), son golf de 18 trous, ses sources thermales, etc. Le développement économique et immobilier de la ville de 8000 habitants, peut-être parce qu’elle est située dans un parc national, n’a pas connu une croissance tous azimuts, et s’est concentré dans des activités touristiques tels des hôtels, des restaurants, des boutiques, etc. Le style architectural des immeubles, nouveaux et anciens, est très homogène. De nombreuses pistes cyclables et des sentiers pédestres sillonnent la ville et les piétons ont priorité (et c’est vraiment respecté…). Banff est réellement une belle ville. Fait que… finalement, on y est resté douze jours. C’est bien pour dire qu’il y a toujours quelque chose à faire même pour des gens qui, comme nous, préfèrent la quiétude et éviter les foules. Le secret, éviter les «incontournables». Banff a tellement à offrir que ce n’est pas un problème.


Qu’avons-nous fait pendant tout ce temps outre les randonnées? D’abord, arrêt obligatoire au centre d’information de PC pour obtenir des cartes sur les randos, les attractions et les campings. Bon à savoir, le centre-ville compte de grands stationnements gratuits où l’on trouve toujours un endroit pour se garer et c’est valable pour les VR. Tout est orienté marche et transport par navette et c’est vraiment très bien organisé de ce côté, même si à notre corps défendant, nous ne l’avons pas utilisée. Ensuite, on se balade, on admire les paysages et on s’arrête au gré de nos envies, on farniente, on piquenique, on prend de mini marches, on fait halte aux différents belvédères, on visite le beau centre-ville de  Banff, on va au resto, on fait les boutiques. D’ailleurs, c’était bien simple à partir de notre camping, le chemin pour nous y rendre est en descendant tout le long. 5-6 minutes en vélo et nous y étions. C’est une autre paire de manches pour le retour par contre! 


Il faut également compter quelques aller-retour à Canmore, la ville commerciale, et très jolie, la plus près, mais située à l’extérieur du parc national. Contrairement à Banff, l’activité économique de Canmore s’est basée sur l’exploitation de l’industrie du charbon jusqu’en 1979. Aujourd’hui, avec environ 17 000 habitants, elle est beaucoup plus diversifiée économiquement. C’est une ville où nous vivrions facilement! 

Entre autres détaillants, on y retrouve même un garage Dodge — RAM où nous prenons rendez-vous pour faire vérifier la roue arrière qui squouichhh squouichhh toujours. Petite parenthèse ici pour parler de ce dont on ne dit jamais dans les blogues de VR… Nos joujoux, il faut les entretenir et les réparer. Et parfois, ça coûte cher, très cher! Pour ce voyage, nous avons dû faire des réparations mécaniques à Montréal au début de ce roadtrip, l’entretien et la réparation des freins à Canmore et la semaine prochaine, ce sera un aller-retour Lac Louise — Calgary (400 km a. — r. pour le système de chauffage. Mais gardons le sourire quand même! Nous prendrons bien tout le temps qu’il faut pour une bonne jasette avec notre vendeur de chez VR St-Cyr à notre retour pour certains de ces problèmes et d’autres qu’on ne vous dit pas.

Côté randos, nous cassons la glace avec le Mont-Sulphur. Deux façons d’atteindre son sommet, soit la plus facile et rapide, mais aussi la plus onéreuse, en montant à bord de la gondole. Ou encore, la plus sportive et totalement gratuite, en s’attaquant à la montagne par un sentier de plus de 12 km a. — r. incluant une promenade en bois qui mène au pic du Mont-Sanson, lieu historique national de la Station-d’Étude-des-rayons-cosmiques-du-Mont-Sulphur ainsi qu’à l’observatoire météorologique de 1903. Vous devinez bien que nous avons opté pour cette dernière. On est là pour randonner après tout! Le sentier, classé modéré, compte quand même un dénivelé de 655 mètres. Il y a beaucoup de monde ici aussi, mais c’est supportable et pratique, pas besoin de cloche à ours! Mais ça grimpe bien! La montée constante, en lacet, n’offre que peu de beaux points de vue. 

C’est autre chose rendus en haut par ailleurs! Un panorama vraiment spectaculaire nous attendait. Une vue 360o imprenable sur les montagnes tout autour de nous ainsi que sur la ville en contrebas. Bien sûr, il y a beaucoup de monde puisque le tour de gondole, une invitation alléchante pour la majorité des gens qui veut accéder au sommet, ne manque pas d’adeptes, on fait avec. Nous réussissons malgré tout à trouver un petit coin assez tranquille pour avaler une bouchée et reprendre de l’énergie pour la descente. Le site compte un restaurant, un bar, une boutique de souvenirs où Jean-Pierre s’est acheté un gilet à manches longues (nous sommes partis en pleine canicule et surtout, Dominique n’a pas contre-vérifié le bagage de monsieur!). Même si le sentier lui-même manque quelque peu de charme, nous sommes bien satisfaits de cette première performance. La satisfaction de l’ascension et la récompense qui attend les marcheurs en haut comblent tout à fait cette lacune. Ça augure bien pour la suite.  

Sachez cependant que pour le stationnement vaut mieux arriver tôt. À 9 h 30, nous n’avons rencontré aucun problème de ce côté, mais au départ, en milieu d’après-midi, une file de voitures de quelques kilomètres attendait pour une place. Bonne chance les boys!

Puis, nous choisissons pour notre seconde randonnée, de nous «attaquer» au sentier de l’Amphithéatre-Cascade, c’est le cas de le dire. En principe, 15,4 km a. — r. et 640 mètres de dénivelé! D’abord, il faut se rendre à la station de ski du Mont-Norquay dont le chalet de la base est à 1680 m. d’altitude. Comme il y a des activités sportives ce jour-là, nous devons nous garer à l’autre bout du stationnement, ajoutant du coup près de deux kilomètres à notre parcours. 

Quant au sentier, les trois premiers kilomètres sont en descente (environ 140 m) pour aller traverser une rivière au fond de la vallée. Mais ensuite, les amis, ça monte tout le temps, en lacets dans un beau boisé, mais où malheureusement les points de vue n’abondent pas. Arrivés en haut, un immense amphithéâtre de rochers issus des glaciers, avec au loin, des mouflons broutant dans la montagne nous faisaient de l’œil. La faune y est très présente avec des marmottes des Rocheuses, des picas, des mésangeais et des tétras… et surement des ours cachés lol. 

Mais le chemin continue et, comme il n’y a pas de panneau de signalisation, encouragés par notre montée, nous poursuivons sur cette voie, car nous pensons ne pas être arrivés au but. Quelques kilomètres plus loin, ça grimpe vraiment à pic, nous avons réintégré partiellement la forêt, le sentier est mal défini, hésitants à certains embranchements, nous nous rendons compte que nous marchons sur la route du sommet. Selon le descriptif du Parc «les grimpeurs chevronnés et bien équipés peuvent tenter l’ascension du mont Cascade». Comme il nous reste encore quelques kilomètres à parcourir, nous décidons de nous contenter de l’amphithéâtre, notre objectif initial. Nous rebroussons chemin pour aller déguster notre lunch devant ce magnifique panorama qui nous rappelle certains paysages de l’Alaska.

Avec tous ces rebondissements, ce sera donc près de 19 km que nous aurons parcourus cette journée là. Est-ce que ça en vaut la peine? Oui et non. Un peu déçu du paysage, on s’attendait à un wow plus imposant, mais, très contents d’avoir vu tous ces animaux. De plus, peu importe le sentier, la randonnée procure toujours un sentiment de grande satisfaction. Au final, on y trouve son compte. Disons simplement que ce ne sera pas notre sentier numéro 1 du séjour.

Situé à environ 40 km plus au nord de Banff, près du Parc national Kootenay, nous empruntons le court sentier de 11 km a. — r, menant au lac Boom. Classé modéré, il grimpe de moins de 200 mètres et la marche y est très agréable. Le lac Boom, encastré entre les montagnes ne déçoit pas. Il présente la couleur typique des lacs des Rocheuses alimentés par les glaciers. En effet, cette teinte si particulière est essentiellement due à la pureté de l’eau des glaciers et à la farine de moraine (poudre issue des roches broyées par les glaciers) qui se dépose au fond des lacs et des rivières. Une bien belle excursion pas vraiment exigeante qui clôture notre suite de randonnées dans le secteur.

Enfin, histoire de reposer nos pieds et comme il nous reste deux jours pour aller voter (élections fédérales au Canada), nous nous rendons au bureau de vote par anticipation à Canmore. En dix minutes notre devoir de citoyen est accompli! C’est bien organisé! Ensuite, l’épicerie, le gaz propane, etc. Oups! Le seul endroit où faire le plein de propane dans toute la région est situé à Canmore et… il est fermé le dimanche. On est presque vide et on ne pourra poursuivre notre route vers le nord sans ce carburant. Nous devrons donc revenir le lendemain. Quelle perte de temps! Au retour, nous nous rendons au centre de Banff pour nous informer sur les possibilités de canoter. Au détour d’une rue, des effluves de mets indiens nous titillent les narines… Devinez! Impossible de résister à la tentation! Et c’était bien bon! Nous en avons même eu assez pour le souper. En fait, nous avons remarqué que tous les clients du resto repartaient avec leur doggy bag. À noter à votre carnet d’adresses, le Authentic Indian Restaurante pour voyager par l’assiette.

En toute honnêteté, nous avions hésité entre le resto indien et le Banff Poutine (sur Bear Street) qui se vante de cuisiner une excellente poutine «Authentic Montreal style». Ha ouais! Il nous fallait tester! Alors après la poutine de Bangkok de Bruno Blanchet, le programme de la journée commencera par l’essai de la poutine (classique) de Banff! Hé bien oui! Elle se compare aux meilleures de Montréal. 

Après cette incursion gustative, nous louons l’équipement au Banff Canoe Club pour une balade sur la rivière Bow à la couleur fascinante et hypnotisante qui longe de superbes paysages pendant deux bonnes heures. Le prix pour un canot ou un kayak est à l’heure, soit 50 CAN $ la première heure et 30 CAN $ les suivantes. On paie au retour. Ce n’est pas donné, mais l’activité en vaut la chandelle surtout par une belle journée ensoleillée qui fait ressortir toutes les teintes de l’eau. C’est presque surréel que de flotter sur cette rivière turquoise. 

Voilà qui résume nos découvertes pour ce secteur, mais revenons aux incontournables auxquels nous faisons référence plus haut! Pour celles et ceux qui ne nous connaissaient pas à cette époque et tous les autres souhaitant relire et revoir nos billets, il suffit de cliquer sur les photos ci-dessous. Dans les deux cas, beaucoup de superbes paysages d’hiver ou d’entre deux saisons qui permettent de juger si nous avions raison quant à la question du manteau blanc sur les montagnes. 

Dans «Banff l’opposé d’un Bof (f)!» nous visitons le lieu historique national du Musée-du-Parc-Banff, le lac Minnewanka, le canyon Stewart, le sentier Tunnel Mountain, les lacs Vermillon, le lieu historique national Cave and Basin, le Mont-Norquay et ses mouflons, le Château Fairmount, le Surprise Corner et le centre-ville de Banff.

Alors que dans notre billet «Parc national de Banff : des lacs, des canyons, des montagnes et de la beauté», vous en apprendrez davantage sur le canyon Johnston et la vallée de la Bow.

En conclusion, même avec le nombre impressionnant de touristes en septembre (ce doit être l’enfer durant la période estivale), Banff vaut réellement la peine qu’on s’y arrête et qu’on y retourne pour l’apprécier encore plus à sa juste valeur. Évidemment, l’achalandage implique qu’on doive davantage gérer les réservations de camping et, nous imaginons, de tout autre hébergement aussi, ce avec quoi nous ne sommes pas habitués. Mais sinon on y va sans faute! Maintenant, direction secteurs Lac Louise, Yoho, Icefield et Jasper. 



Fiche camping – bivouac

Banff, Vallée de la Bow, camping Protection Mountain  Géré par Parcs Canada, camping formule premier arrivé, premier servi. 17 $CAN/nuit aucun service. Fire pit et bois de foyer gratuit, mais comme il n’est pas très sec, difficile d’allumer un feu digne de ce nom. Toilettes sèches et eau potable pour remplir de petits contenants. Superbe emplacement encaissé dans une vallée à une quarantaine de kilomètres au nord de Banff. Tranquille, mais comme partout dans cette région, on entend le train à toute heure du jour et il y en a beaucoup. Comme il n’y a pas de sanidump, nous avons demandé au camping Tunnel-Mountain de vidanger en leur disant que nous campions à l’autre terrain. .

Banff, camping Tunnel Mountain village I et II  Toujours géré par Parcs Canada, ce camping compte deux sections, et offre toutes les gammes de services possibles. Vaut mieux s’informer sur le site de réservation de Parcs Canada pour les prix. Noter par contre qu’il y a des frais de 11,50 $ CAN pour les réservations en ligne alors que c’est gratuit directement à l’entrée du parc. Nous ne comprenons pas trop la logique derrière cette règle, mais bon à savoir. Par ailleurs, la majorité des sections ressemblent à de grandes rues, très peu d’arbres où les VR sont stationnés de chaque côté, donc pas beaucoup de charme. Privilégier la dernière rangée pour la vue sur les montagnes et pour éviter d’avoir de voisins de tous les côtés.

Puisqu’il n’y a pratiquement pas de différence entre les prix du camping premier arrivé, premier servi, sans service + le 40 km de route pour le camping Protection Mountain et celui avec l’électricité au Tunnel Mountain, près du centre-ville, vaut mieux réserver ce dernier si possible. Mais attention on vous chargera 8,50 $ CAN dans certains secteurs de village I pour les droits de faire du feu, peu importe si vous en faites ou pas. Et comme pour l’autre camping, le bois n’est bon qu’à faire de la fumée. Bref, il y en a pour tous les goûts et tous les services voulus ou non. 

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12 commentaires sur “Banff et ses paysages montagneux, toujours à la hauteur!

  1. Allô vous deux, c’est extraordinaire, passer du plat au vertigineux! Je comprend que ce doit être spécial de photographier le plat , il doit y avoir des reflets exceptionnels sur les champs, mais voir toutes ces hauteurs quelle sensation ! Je n’y suis jamais allée dans ces régions et avec vos magnifiques photos on voit bien l’immensité de notre pays. Quand même , il y a de quoi se péter les bretelles. Majestueux ! Le choix de la bouffe n’est pas à négliger, indien et poutine , du bonbon. Vous ne semblez pas trop déçu de ne pas traverser la frontière et c’est heureux. Voir et revoir , il y a toujours des différences et on apprécie autrement . Vos photos nous font rêver . Merci…

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    1. Merci Jo! Très sincèrement, oui on est un peu débiner de ne pas pouvoir traverser la frontière. Ce sera partie remise au printemps peut-être, on verra! Mais, on est bien d’accord avec toi, cette région du pays est incroyable. C’est tellement beau, rien à envier à personne comme tu le dis. On se voit à notre retour, nous passerons par ton coin. Je te fais signe. À bientôt😘

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  2. Bonjour
    Je suis en marché d’acheter un VR et je regarde pour un Winnabago Trend 2015. Je me demandais si vous trouvé le moteur V6 Pentastar assez puissant pour la grosseur du véhicule surtout dans l’Ouest canadien.
    Merci

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    1. Bonjour Pierre, Oui c’est assez puissant. Il est vrai cependant que souvent la transmission doit rétrograder mais ça ne cause pas de problème en tant que tel. Nous qui vivons dans Charlevoix, nous pouvons vous affirmer que les côtes de l’Ouest sont moins impressionnantes que celles de chez nous. Donc, aucun soucis de ce côté là. L’avantage du V6 est son économie d’essence. Sur les 12000km roulés à date, notre consommation moyenne est 17,2lt/100km.

      N’hésitez pas si vous avez d’autres quesitons.

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  3. Impressionnants, mais combien magnifiques ces paysages et quelle belle diversité de la faune ! Les récits et les images nous transportent avec vous! Déjà hâte au prochain billet pour suivre vos aventures qui font rêver ! 😘

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  4. Très bon récit !! J’irai revoir les belles photos sur la page Facebook du tuk-tuk. Vous êtes vraiment en forme pour trouver que c’est court un sentier de 11km 🙂 . Profitez de ce bon temps et j’espère que vous pourrai passer aux USA bientôt.

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    1. Merci Lise! On était pas tout à fait en forme au départ, mais après toutes les randos que nous avons faites, je crois qu’on est en business! Malheureusement, pas de USA pour cette année. Nous sommes sur le chemin du retour, on tente de découvrir de nouvelles choses en cours de route.

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