
Valparaiso, du 4 au 9 mars 2018
La route pour Valparaíso, quelques centaines de kilomètres sur l’autoroute, se fait par la vallée de Casablanca qui est réputée pour ses nombreux vignobles. Nous voulions nous y arrêter pour manger, mais étant donné que nous ne pouvions boire du vin et conduire (tolérance 0 au Chili), nous nous sommes abstenus pour les vignobles 😉 Nous aurions pu seulement en acheter, mais comme nous n’avions pas de frigo pour le vino blanco,à quoi bon!
Nous sommes bien installés dans cette ville pour cinq jours. À cause de la proximité du Pacifique, il y a toujours de la brume le matin qui finit par se lever vers midi voire même un peu plus tard. Nous en profitons pour faire d’autres correctifs liés au vol du téléphone ainsi que, tenez-vous bien, nos déclarations de revenus. C’est la première fois que nous sommes en voyage pendant toute la période allouée pour les produire, mais on s’en tire pas mal. Comme nous n’avons pas tous les documents, il y aura peut-être quelques modifications à faire au retour, mais au moins, ils sont faits dans les temps et avec le iPad.

Historiquement, Valparaíso a été une ville portuaire, bien avant l’arrivée des Espagnols, qui fut prospère jusqu’à l’ouverture du canal de Panama alors que les activités portuaires se sont effondrées. Les poètes et artistes en ont fait LA ville artistique et culturelle du pays.
Symboles de la ville, ses graffitis sont à peu près sur toutes les surfaces disponibles de la ville et débordent sur les escaliers et les poteaux. Partout quoi! Certains dessins sont très beaux et sophistiqués, d’autres sont de nature minimaliste ou disons plus naïves, mais chose certaine, il y en a pour tous les goûts. Évidemment, ça va aussi pour les restaurants, les boutiques d’artisanats, etc.
L’autre caractéristique fondamentale de la ville, c’est qu’elle est construite sur une quarantaine de cerros (collines) séparées par des sortes de ravins. Les rues montent et descendent dans un délire de spaghettis et de sens uniques. Impossible de s’y orienter. Un matin, JP devait déplacer l’auto de quelques rues pour éviter une contravention. Ça lui a pris presque une heure et il a fait le tour de la ville.
Et qui dit collines, dit aussi escaliers et funiculaires. Ces derniers sont plus vieux et brinquebalants que celui de Québec. Cependant, contrairement à la plupart des villes, plus on monte plus c’est pauvre…
Parmi nos visites, La Sebastiana, la maison du célèbre poète, sénateur, ambassadeur Pablo Néruda, les cimetières catholique et “pour les autres”, le Museo de Historia Natural sont intéressants. Nous avons lu dans le guide qu’il y avait une superbe marché animé et coloré à quelques km du centre. Évidemment, nous n’avons pas pu résister. Joli, mais un peu moins exotique que les marchés d’Asie du Sud-est 😉
Mais finalement, Valpo, c’est d’abord et avant tout un endroit pour se promener tranquillement dans les rues, les funiculaires et les escaliers de la ville, pour profiter du moment et admirer les oeuvres… Sauf que… attention où vous posez les pieds, car il y a des crottes de chien absolument partout… c’est peu de le dire et c’est aberrant!
Nous avons aussi passé une journée à Viña del Mar, la ville voisine qui est, supposément, une destination balnéaire. Son Museo de archeologia e Historia Francisco Fonck vaut le déplacement ne serait-ce que pour voir la moaï qui trône sur sa devanture et sa collection de Tsantzas.

Mais qu’est-ce qu’un Tsantzas nous direz-vous?
Nous avons tous vu ou entendu parlé quelque part des coupeurs de têtes. En fait, dans la région de la jungle amazonienne, il y en avait, du moins nous espérons qu’il n’y en a plus. La raison de cette « habitude » est que les chasseurs croyaient que la force et les belles qualités mentales, spirituelles et morales du vaincu étaient transférées dans le corps et l’esprit du vainqueur. Et ça lui donnait la force de continuer à se battre…
Physiquement, le chasseur, après la décapitation, incisait l’arrière de la tête du vaincu et séparait la peau du crâne. Il la faisait bouillir dans une infusion d’herbes et ensuite la faisait sécher sur du sable chaud et des pierres jusqu’à ce que la peau soit de la grosseur d’une pomme. Le « produit » devenait alors un trophée appelé Tsantzas.


Quant à son jardin botanique et son parque Quinta Vergara, ils ont certainement connu des jours meilleurs, ils manquent d’un peu d’amour. Et sa plage… urbaine, n’en parlons pas.
Prochaine étape, La Serena, 435 km au nord. À suivre.
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Ils ont beaucoup de talent ! Ça met de la vie dans le décor. J’adore vous lire ! Merci de nous faire visiter avec vous.
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et merci à toi de nous lire 😉 Oui, il y en a beaucoup de très très beaux. Franchement, on peut s’y promener des heures pour les admirer et même repasser aux mêmes endroits pour les revoir tellement ils sont beau.
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Salut, un petit mot tout simplement pour te dire que ton blog est génial ! Chacun de tes articles sont riches en informations et on ne s’ennuie pas en les lisants. J’ai été contente de découvrir ton blog.
Jo,
A bientôt https://joetsoncarnet.fr
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Salut, et merci beaucoup pour ce commentaires, c’est
vraiment apprécié.
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