
San Pedro de Atacama, du 20 au 29 mars 2018
Notre retour en auto de Copiapó s’est bien passé, plus de 800 km de route, nous avons couché dans un petit village à 100 km de Santiago et rapporté l’auto à l’aéroport. Fou raide comme trafic, pas de station d’essence sur la route et comme il y a des travaux à l’aéroport, c’est pire. L’auto est donc vide d’essence lorsque JP arrive chez Europcar. Le gars n’aime pas ça, puis il voit la bosse sur le pare-choc. Alors là, il n’est pas content du tout le monsieur. JP signe un rapport d’accident et le monsieur lui indique que nous devrions avoir des nouvelles sous peu… La saga de l’auto se poursuit. On verra! On ne s’énervera pas tout de suite, on aura bien le temps pour ça et on a beaucoup d’autres choses à faire de mieux.
L’avion et ensuite location d’une nouvelle auto à Calama, chez Avis cette fois-ci, pour une quinzaine de jours. Il nous faut des papiers spéciaux pour traverser la frontière de l’Argentine. Comme nous avons fait la demande trop tard (sept jours ouvrables minimum), nous devrons revenir à Calama la semaine prochaine pour chercher les papiers. Pas très grave, car Calama n’est qu’à une heure de route. On en profitera pour faire un peu de courses.
Et nous voici arrivés à San Pedro de Atacama. L’oasis dans le désert de Atacama à 3 200m d’altitude dans les Andes, au nord-est du Chili. Quel village et quelle région! Il y a tant à voir qu’il faut prévoir plusieurs jours pour tout explorer. Et croyez-nous cela en vaut la chandelle. C’est un GROS coup de coeur pour nous.
Mais d’abord, une mention vraiment spéciale pour le paysage composé de désert, de marais salants et de volcans qui entoure San Pedro et qui nous en met plein la vue pour une énième fois au cours de notre parcours dans ce pays.

Revenons au village de San Pedro. Il semble qu’on y ait trouvé des traces de construction datant de plus de 2 000 ans. Les Incas ont conquis le village et ensuite les Espagnols. Aujourd’hui, c’est un village d’environ 5 000 habitants dont l’économie repose essentiellement sur des mines de soufre (jusqu’en 1980), la récolte du sel (il n’y en a presque plus) et le tourisme (il y en a de plus en plus). Ici, il ne pleut jamais (à peine 38 mm de pluie par année. À Montréal, pour comparer, il tombe en moyenne plus de 770 mm de pluie et 2 180 mm de neige.).
Les bâtiments du village sont tous en adobe et les rues du centre de la ville sont en terre.
Même l’église de San Pedro de Atacama est en adobe, mais à l’origine elle était blanche. Pour la petite histoire, à la suite de pluies diluviennes en 2012 et 2013, le bâtiment avait besoin de rénovation. En 2015 des travaux ont été effectués et après consultation auprès de la population, il a été convenu de ne pas reblanchir l’église à la chaux comme habituellement et de la laisser naturelle avec sa couleur ocre à l’image du reste de la ville. Elle devait faire quand même un superbe contraste toute blanche au milieu des bâtiments ocre.
En discutant avec la propriétaire de notre hôtel, nous apprenons qu’il n’y a de l’électricité dans le village que depuis 20 ans et qu’elle est produite par des génératrices. La municipalité ne veut cependant pas se connecter au réseau national. L’eau provient de deux ruisseaux qui viennent des montagnes et elle est rationnée. Les rues ne sont pas pavées et l’asphalte (et le pavé en ciment) des rues s’arrête aux limites du centre-ville. Et tout ça parce que les élus municipaux trouvent que la ville grossit déjà trop vite et qu’ils veulent garder le cachet historique, mais surtout ils ne veulent pas encourager l’essor touristique. C’est un choix! Mais c’est poussiéreux!
Quant à la région de Atacama, elle regorge de sites plus intéressants les uns que les autres et certains sont vraiment exceptionnels (comme nous avons pu le constater avec le Parque nacional Nevado de Tres Cruces). Nous y sommes restés huit jours et avons fait un bon tour d’horizon incluant les « vaut le détour » du Lonely que la plupart n’ont pas le temps de faire.
Mais, comme San Pedro est à 3 200 mètres d’altitude, on a le souffle un peu court. Il faut d’abord se donner la chance de s’acclimater quelques jours et c’est ce que nous avons fait en visitant dans les premières journées les sites les plus près qui ne sont pas en montagne. Ce ne sont pas les plus extraordinaires, mais ils valent tout de même le détour.
Allons-y avec notre première journée.
Lagunas Cejar et Tebinquiche et Vallé de la Luna
Lagunas Cejar et Tebinquiche : en plein centre du Salar de Atacama, il y a deux petits lacs d’eau salée, dont un, où il est possible de se baigner. On y flotte, parait-il, autant que dans la mer Rouge. Comme on a déjà essayé la mer Rouge qui est foutrement plus attirante, on a passé notre tour. À 15 000 pesos par personne, si tu ne veux pas te baigner, ça ne vaut pas la peine. Et même si tu te baignes… C’est une question de goût évidemment, mais à notre humble avis, ce site ne mérite qu’un coup d’oeil du stationnement. Inutile de payer pour y entrer.


L’autre lac situé quelques kilomètres plus loin, la Laguna Tebinquiche est intéressante, mais sans plus.
Pour terminer cette journée, nous nous dirigeons vers la Valle de la Luna où nous avons tout juste le temps d’assister au coucher de soleil, nous empêchant de profiter et d’explorer un peu plus l’endroit. C’est quand même un plaisir pour les yeux. La Valle de la Luna, c’est des formations rocheuses, une gigantesque dune et des montagnes rosées donnant l’impression d’être, vous devinez, sur la lune ;-). Magnifique! C’est là que les jeunes font de la planche sur le sable. Ça a l’air bien sympathique, mais… peut-être pas de notre âge. (Là c’est JP qui parle en son nom ;-))






Côté faune, on vous présente nos premiers lamas. Même s’ils sont domestiqués et qu’on en retrouve un peu chez nous, ce sont quand même des animaux « exotiques » que l’on voit en grands troupeaux dans le nord du Chili.
Une autre petite fleur du désert.
On vous revient avec d’autres superbes sites du désert de San Pedro de Atacama, c’est à ne pas manquer!
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Vraiment c’est beau sur la Luna ! C’est encore un très bel endroit que vous nous faites découvrir !
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Oui c’est beau, mais le meilleur de cette région est à venir. En tout cas, certains sites t’auraient plût particulièrement. Je te laisse deviner lorsque tu les verras.
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Oui, un autre ptit coin du paradis !!!
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C’est vraiment sans fin ce pays.
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Me fait penser aux paysages du Pérou. J’aime particulièrement cette couleur ocre. Hâte de vous lire à nouveau.
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Salut Johanne, c’est drôle, de notre côté nous n’avons jamais fait de rapprochement entre les deux pays. Il est vrai que nous n’avons pas explorer tout le Pérou, de quelle région fais-tu allusion plus particulièrement, nous sommes curieux.
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Ça vaut le détour … comme vous le dites … et plus encore !
Magnifiques images et des textes toujours aussi intéressants .
On attend toujours avec impatience le billet suivant !
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Ha! contents de te revoir sur les réseaux sociaux! On espère que vous allez bien Fernand et toi! Merci pour ce beau.
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