Spécial animal

En décembre dernier, nous avons participé à l’article collaboratif À la rencontre avec les animaux sauvages sur le blogue Traces de voyage, ce qui a fait rejaillir dans nos têtes de magnifiques souvenirs et de superbes images.

Pour les besoins de cet article, nous ne devions choisir qu’un seul animal et c’est notre rendez-vous avec les orangs-outans en Indonésie en 2017 que nous avions alors décidé de raconter. Il faut dire que le choix du sujet n’a pas été facile, car nos rencontres avec les animaux sauvages au cours des dernières années ont été assez nombreuses et elles ont toutes été plus bluffantes les unes que les autres, mais puisqu’il fallait faire un choix… 

C’est donc ainsi que nous est venue l’idée de faire le même exercice, mais cette fois-ci sans trop de contraintes. Nous trouvons intéressant de les réunir dans un seul billet et nous espérons que vous aimerez l’idée également.

Voici donc quelques-unes de nos rencontres avec les animaux sauvages. Et bien que certaines d’entre elles sont antérieures à l’existence de notre blogue, nous vous les racontons aussi avec tout autant de plaisir.

Vive la nature et la vie sauvage… et bons safaris par procuration!

Les derniers ânes sauvages d’Asie

Dans le Gujarat en Inde, le sanctuaire Little Ran of Kutch, classé au patrimoine de la Biosphère de l’UNESCO est un immense marais salant de 5 000 km2 qui se couvre entièrement d’eau durant la mousson. C’est dans ce lieu que l’on peut observer les derniers onagres d’Inde, soit les ânes sauvages d’Asie, qui comptait une population de 4 800 animaux en 2015. C’est aussi une zone migratoire importante pour plus de 300 espèces d’oiseaux, dont le flamant rose, la grue et l’oie de Sibérie.

On s’y promène en jeep avec un guide-chauffeur et dès l’arrivée dans le sanctuaire on est ébahi. Le visuel qu’offre le marais salant est une attraction en soi. Toute cette étendue de terre craquelée à perte de vue est grandiose! Mais, le spectacle ne s’arrête pas là. Après environ une trentaine de minutes à rouler sur cet espace infini nous apercevons déjà nos premiers ânes. Et ce sera aussi simple que cela tout au long de nos deux excursions dans le sanctuaire. Il est très facile de les observer. Ils sont beaux avec leur belle robe ambrée et blanche tout en ayant une drôle d’allure avec leur tête trop grande par rapport à leur corps. À propos, saviez-vous que ces ânes sont tellement rapides qu’ils peuvent atteindre 70 km/h ?

Ce n’est peut-être pas aussi exaltant que d’aller à la rencontre du tigre, mais l’ensemble du paysage, les ânes et les oiseaux que l’on peut y voir en valent la chandelle. C’est unique et l’environnement est spectaculaire. (Lire notre billet ici)

Un face à face avec le tigre du Bengale

L’une des rencontres sauvages les plus captivantes pour nous a eu lieu au Parc national de Ranthambore dans l’État du Rajasthan en Inde. Le parc d’une superficie de 1 334 km2 dont 400 km2 sont ouverts au safari comptait en 2017 environ une soixantaine de tigres (adultes et petits). Croyez-nous, ce fut tout un baptême de safari. Grâce bien sûr à la chance, mais aussi à un excellent guide qui connaissait très bien le comportement du tigre, nous avons eu la chance de voir d’en voir à chacun de nos deux safaris. La fébrilité était toujours aussi forte chaque fois qu’un tigre apparaissait. Le parc compte aussi un très grand nombre d’autres mammifères et d’espèces d’oiseaux.

(Lire notre billet ici)

2 safaris et 2 000 tonnes d’éléphants

Quand on va au Sri Lanka, il faut absolument inscrire un safari à son itinéraire. Mais, deux c’est encore mieux! Le pays étant d’une incroyable diversité naturelle, il compte sur son territoire un très grand nombre de parcs nationaux. 

Nous en avons fait deux lors de notre voyage de six semaines au Sri Lanka en 2017, soit dans les parcs de Yala et de Uda Walawe. Le premier étant très (trop) achalandé à notre goût, sans doute parce qu’il est plus facilement accessible, nous avons préféré le second, qui compte beaucoup plus d’éléphants (environ le double). L’expérience a été totale. Nous n’avons encore jamais fait de safari en Afrique, mais nous avions l’impression parfois d’y être. C’est le cas pour les deux parcs qui offrent de beaux paysages composés de forêts, de savane, de plaines, de marais et de cours d’eau. De toute beauté!

L’aventure safari ne s’est pas limitée à l’observation des éléphants. Oh que non! Les parcs regorgent de vie avec notamment plus de 200 espèces d’oiseaux et une quarantaine de mammifères. Un bon guide, les yeux grands ouverts, des lunettes d’approche et un bon appareil photo, ce fut grisant et inoubliable.

(Lire notre billet ici)

Le plus petit singe au monde, mais le plus mignon

Il est tellement irrésistible, impossible de ne pas tomber sous son charme. Le tarsier, classé espèce protégée, ne se retrouve que sur les îles de Bornéo et de Sulawesi en Indonésie et aux Philippines. C’est le plus petit singe de la planète. Il ne mesure que 15 cm et sa rencontre se mérite, car ce charmant et minuscule primate est un mammifère nocturne qui se déplace pour se nourrir qu’une fois la nuit tombée. C’est donc à la noirceur qu’il faut pénétrer dans la forêt pour les observer.

Et c’est dans la superbe réserve naturelle de Tangkoko en Indonésie que nous avons eu le privilège de voir ces magnifiques petits « démons » (les peuples indigènes les craignent tout comme ils les vénèrent à cause de leurs immenses yeux qui brillent dans la nuit. De ce fait, ils croient qu’ils sont des démons). Mais croyez-nous plutôt, ils sont tout le contraire d’un démon, ils sont trop mignons.

Bien qu’avec un bon guide comme celle que nous avons eue il est possible d’en repérer durant le jour, cela est moins intéressant. Car durant la journée ils sont plutôt cachés à travers les lianes et les branches de l’arbre géant qui joue le rôle de maison.

Nous sommes retournés en fin de journée et après environ une heure de marche dans la forêt à la lampe frontale, nous sommes arrivés face à un immense arbre qui abrite toute une famille de tarsiers. Et comme notre guide connaissait très bien leur comportement, elle savait exactement dans quelle direction ils allaient sauter permettant ainsi à Dominique de se placer au bon endroit pour le capter.

Le tarsier qui venait de sauter de son arbre

Mais, à défaut de voir les tarsiers, le parc Tangkoko en lui-même est un incontournable. Il s’agit d’une forêt primaire qui abrite, outre plusieurs espèces animales endémiques et des arbres majestueux, des plantes parmi les plus rares au monde…

(Lire notre billet ici)

Le rhinocéros unicorne endémique au Népal

Celui qui fait figure de roi au Chitwan National Park du Népal est le rhinocéros unicorne, endémique à cette région. Nous avons opté pour le safari d’une journée complète et nous avons beaucoup aimé malgré le fait que nous n’avons pas vu grand-chose en bout du compte. N’étant pas dans la meilleure saison pour visiter ce parc, nous ne nous attendions pas à un tour miraculeux. À cette période, les herbes sont tellement hautes qu’il faut être vraiment très chanceux pour y apercevoir un animal.

Et chanceux, on peut dire que nous l’avons quand même été. Oui, nous avons pu les voir ces rhinocéros même si c’était d’assez loin. Le guide misait beaucoup sur le bord de la rivière et c’est pour cela qu’il a choisi l’endroit du pique-nique. Bingo, le timing était parfait. Deux rhinocéros sont venus dans la rivière de l’autre côté de la rive.

Vu la hauteur et l’opacité des herbes, on comprend bien qu’il faut vraiment être chanceux pour voir un animal.

Ça doit être assez impressionnant de les voir de près, mais bon c’est ce qui fait la beauté du safari et qui le rend excitant ou décevant. Personne ne peut prévoir à quel endroit et à quel moment les animaux se manifesteront. Il faut l’accepter et profiter de la nature qui s’offre à nous. (Lire notre billet ici)

Éblouis par le plus grand oiseau volant au monde, le condor

Notre rencontre avec ce géant des airs fut un de nos coups de coeur en Amérique du Sud. Nous en avons aperçu à quelques reprises au cours de notre voyage de plus de trois mois, mais c’est au Mirador Cruz del Condor dans le cañon del Colca au Pérou qu’il faut se rendre pour mesurer la force, l’ampleur et la majesté de ces magnifiques oiseaux.

Avec son envergure de plus de trois mètres, le condor des Andes peut voler à une vitesse pouvant aller jusqu’à 100 km/h. Et croyez-nous, lorsqu’il plane à quelques mètres au-dessus de nos têtes et qu’on entend le vent dans ses ailes tel un immense cerf volant, c’est tout simplement renversant!

C’est une chance inouïe de pouvoir les observer d’aussi près, mais il faut être en haute altitude pour pouvoir le faire. En tous les cas, c’est un animal fascinant et c’est assurément un incontournable au Pérou.

(Lire notre billet ici)

Galápagos, là où l’animal est maître

Évidemment on ne peut parler de rencontres avec les animaux sauvages sans parler des îles Galápagos.

Mais que dire de cet archipel paradisiaque à la faune unique qui compte plusieurs espèces endémiques non seulement à l’archipel, mais à chacune de ses îles ? Il y a tant à dire sur notre séjour de douze jours et nos multiples rencontres avec la faune sauvage, sans oublier évidemment la faune marine tout aussi riche en découvertes. Si entre autres, nager avec des tortues de mer géantes ou des requins vous fait rêver, c’est l’endroit où il faut aller.

En résumé, ce ne fut que découvertes sur découvertes et nous n’avons pas tout vu. Nous serions restés encore bien des jours, mais inutile de préciser que visiter les Galápagos est quelque peu dispendieux.

Nous vous présentons simplement quelques photos pour vous mettre l’eau à la bouche. Nous vous laissons lire ou relire nos billets sur les Galápagos pour tout savoir sur cet endroit merveilleux où les animaux règnent en rois et maîtres.

Voir le paradis…yé!

Vous êtes ornithologues amateurs et vous rêvez d’observer un paradisier, mais c’est très compliqué de se rendre en Papouasie, le seul endroit du monde où il est possible de les voir. Alors, qu’à cela ne tienne, nous avons trouvé un compromis. Par contre, il ne s’agit pas d’un habitat tout à fait naturel, mais plutôt d’un jardin ornithologique, le Bali Bird Park. Il compte plus d’un millier d’oiseaux de quelque 250 espèces des quatre coins de la planète.  

Red bird of Paradise

Ce parc, délaissé par les touristes occidentaux et situé dans les environs de Bali, est un enchantement. À l’instar du Biodôme à Montréal (pour celles et ceux qui connaissent, vous savez que l’on y reproduit l’habitat naturel des animaux que l’on y retrouve), le Bali Birds Park reproduit l’habitat naturel de chaque oiseau à la différence que celui-ci est complètement extérieur. Il est tellement bien fait qu’on peut presque oublier qu’il y a des grillages autour de nous. On s’y promène dans les forêts ou la jungle des quatre coins du monde. Ainsi, pour revenir à notre sujet, il est possible d’y observer une dizaine de variétés de ces oiseaux hors du commun que sont les paradisiers. (Lire notre billet ici)

Voici donc ce qui conclut nos rencontres avec les animaux sauvages. Bien sûr, nous avons croisé plusieurs autres animaux sur nos routes comme des guanacos cousins non domestiqués du lama et des nandous voisines de l’autruche en Amérique du Sud ou encore des écureuils géants et des oiseaux de toutes sortes d’espèces partout en Asie, mais nous nous arrêtons là pour l’instant. Très sincèrement, nous ne vous cachons pas que nous sommes impatients de vivre un prochain rendez-vous avec on ne sait encore lequel animal sauvage. Nous sommes preneurs de suggestions.

Au plaisir!

Guanaco
Nandou
Écureuil géant – Munnar, Inde du Sud

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