À Sa Pa, tout le monde veut aller au ciel!

Sapa, du 4 au 8 septembre 2017

Fansipan

Après notre long trajet en avion, nous passons une petite nuit à Hanoï et partons rapidement le lendemain en autobus pour Sa Pa où nous passerons quatre jours. Ce n’est pas que nous n’aimons pas Hanoï, au contraire, mais nous avons opté plutôt d’y passer plusieurs jours après notre tour du nord-ouest du Vietnam.

Alors, premier matin à Sa Pa, levés très tôt, décalage horaire oblige, nous décidons d’aller nous promener un peu dans la ville avant le petit-déjeuner, il est 6 h 30. Très rapidement, nous retrouvons nos repères. La ville n’étant pas très grande, tous les détails nous reviennent instantanément en mémoire.

Évidemment, comme Sa Pa est très touristique et que les H’mong noires, l’une des nombreuses minorités ethniques du pays, sont partout et font des pieds et des mains pour vendre leurs broderies ou leur service à titre de guide, l’une d’entre elles nous accoste pour nous proposer de nous guider pour les treks que nous comptions faire. Nous tombons sous le charme et c’est très vite réglé pour le lendemain.

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Jean-Pierre se laisse charmer par les petites H’mong noires. En fond, construction d’un immense et affreux hôtel. Pollution visuelle, on n’y voit plus le Fansipan depuis la place centrale de Sapa.

Mais en ce qui concerne la journée, nous décidons d’y aller mollo. Avant notre départ pour le Vietnam, nous avions essayé, sans succès, de savoir si le téléphérique pour atteindre le sommet du mont Fansipan était en fonction. C’est pourquoi nous étions heureux d’apprendre que, oui, il l’était. C’était donc décidé, ce sera notre activité de la journée.

On fait quand même un petit effort en nous rendant au téléphérique à pied. Un petit 4,5 km de marche, très facile! Hahaha! Pas tant finalement! La route est en montant tout le long, il fait très chaud et humide et, comme à Montréal, il y a du trafic et de la construction partout sans les cônes jaunes toutefois. Mais l’effort en valait le coup.

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En route vers le téléphérique
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Nos deux gaillards, Jean-Pierre et Fernand marchent d’un pas ferme jusqu’au téléphérique

La montagne compte 3 143 m d’altitude, elle est la plus haute du Vietnam. Nous avons l’impression d’inaugurer le téléphérique tellement il est propre et rutilant, mais il est en fonction depuis février 2016. Ce téléphérique, à trois câbles, serait le plus long (sans arrêt) et ayant le plus haut dénivelé au monde. La cabine peut contenir autour de 20 personnes et nous n’y sommes que sept à la montée. Le temps de parcours est de plus de 20 minutes. Amplement le temps et l’espace pour se promener, regarder dans tous les sens, faire des ho! et des ha! d’exclamation et de prendre bien des photos.

Mais quels paysages! Quelle hauteur! Spectaculaire!

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En arrivant en haut, il y a une petite escale avant de reprendre un funiculaire pour se rendre au sommet. Nous sommes assez haut pour devoir chercher un peu notre souffle. Les bâtiments, les esplanades et les marches sont tous en marbre, granit et ciment et c’est pensé pour accueillir des milliers de visiteurs. Bien sûr, qui dit Asie dit temples, et le site ne fait pas exception. Il compte deux temples bouddhiques.

Et la vue, qu’en dire d’autre, qu’elle est grandiose!

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Au sommet du Fansipan, 3 143 m d’altitude
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On dirait bien que le site est devenu l’endroit rêvé pour les souvenirs de mariage

À la descente, nous ne sommes que nous quatre dans la cabine et on prend nos aises.

Pour le retour en ville, nous avions aperçu un arrêt d’autobus avec des horaires fixes et un prix fixe. Nous sommes chanceux, il y a un bus dans 10 minutes. On s’installe et on attend. 20-25 minutes plus tard, un taxi nous informe qu’il n’y a pas de bus. Nous sommes septiques, mais nous sommes forcés d’admettre qu’il n’arrive pas. Après quelques hésitations, et négociations de la part de Dominique, on prend le taxi pour nous épargner les quelques kilomètres de retour.

Finalement, malgré le prix de 700 000 dongs, les constructions énormes conçues pour accueillir des milliers de visiteurs et les quelques améliorations à apporter à l’organisation, cette attraction vaut assurément la visite et deviendra sans aucun doute un incontournable du nord du Vietnam.

Dans notre prochain billet, nous vous parlerons de Sa Pa en général, de nos treks ainsi que des magnifiques paysages de rizières.

11 commentaires sur “À Sa Pa, tout le monde veut aller au ciel!

    1. Attention si proche du ciel oui mais un purgatoire en randonnée dans les rizières humides et un enfer pour d’autres … vive les limbes et la bière en bonne compagnie !

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  1. Sa Pa l’inoubliable ainsi que la meute de H’mongs noire, la dernière fois que je fus entouré d’autant de femmes ce fut également dans un parc lors d’une de mes réincarnations en composant une version … allongée … du Kama Sutra. Ma collection de petites sacoches en est la preuve. Il nous était impossible en 2012 d’utiliser le téléphérique. Les photos sont féeriques. Ouf une randonnée incroyable en rizière toute en descendante mais dans des conditions infernales, Micheline mon épouse en a éprouvée un coup de chaleur inquiétant, une descente urgente en moto fut nécessaire. Le lendemain suite à une randonnée sur un sentier bordant des chutes, nous avons assisté à un spectacle traditionnel..

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    1. Je ne doute que tu fût entouré de jolies H’mongs et que ta collection de sacoche soit impressionnante. Cependant, en ce qui concerne ta composition, était-ce vraiment lors de l’une de tes réincarnations ou dans l’un des tes rêves? Quant au téléphérique, certains puristes sont contre préférant les trois jours de marches pour atteindre le sommet de cette montagne magnifique, cependant il permet aux communs des mortels comme nous d’éviter ce supplice et de prendre de superbes clichés. Merci pour tes commentaires.

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